Le Club

Valeurs & Histoire

Partager :
Institution havraise depuis 1872 - ce qui laisse le temps de s’implanter et de densifier son histoire ! -, le HAC porte depuis toujours des valeurs propres à une ville industrielle, laborieuse au sens propre du terme : au HAC, ça travaille, à l’image des ouvriers et manutentionnaires allant pointer sur la Z.I., à l’image de cette fourmilière qu’est le premier port de France en termes de nombre de containers.

Plusieurs fois envoyé au tapis au fil des années, le HAC s’est toujours relevé. A l’image du Havre ! Eprouvée bien des fois dans l’Histoire, la ville fut même détruite, rasée, balayée par les bombardements de septembre 1944 : 5000 morts, 12500 immeubles détruits, des dizaines de milliers de sans-abri. Le centre-ville n’était plus que gravats. Soixante et un ans après ce cataclysme, l’Unesco inscrit Le Havre au patrimoine mondial de l’humanité. Une revanche invraisemblable sur le sort. 

Et ce n’est pas par simple mimétisme que le HAC et sa ville partagent comme emblème la salamandre, symbole de François 1er, fondateur du Havre en 1517. Comme le phénix, la salamandre est connue dans le bestiaire fantastique pour survivre au milieu des flammes. Mieux : elle nourrit le bon feu et éteint le mauvais, « nutrisco et extinguo » en latin, phrase qui n’est autre que la devise du Havre, parfois inscrite sur les maillots des joueurs Ciel&Marine. Le club aussi a dû se battre au milieu des flammes. Pour exister, d’abord, alors que le football était inconnu en France, pour grandir, ensuite, en trouvant les terrains et les hommes propices à son évolution, pour survivre, enfin, suite aux événements historiques et à de graves soucis financiers. Le HAC paya un lourd tribut aux deux guerres mondiales, remonta parmi l’élite, chuta plusieurs fois pour des raisons pécuniaires, et gravit à nouveau les échelons pour se stabiliser depuis 1979 dans les deux premières divisions françaises.

Il fallut du courage, de la passion, de l’envie, de l’abnégation pour tenir le coup depuis 153 ans ! Le HAC n’a jamais été doté d’énormes moyens financiers à l’échelle du football national. Il a dû, depuis toujours, inventer, créer, et croire en lui, faisant preuve d’une force mentale hors norme. Un caractère qu’il s’efforce d’inculquer à tous ses membres.

Avec des fondations reposant depuis bien longtemps sur la formation des jeunes, notamment havrais, développant désormais la parité en offrant une large place à sa section féminine, s’associant à des événements culturels pour multiplier les passerelles entre les univers et ne pas rester cloisonner dans le sportif pur, le HAC joue un rôle sociétal essentiel au sein de la vie havraise.

Pionnier et innovant

Parce qu’être le premier incite à explorer, à aller toujours plus loin, le HAC, pionnier, innove depuis 153 ans pour faire du club, un acteur ancré dans la modernité.

Populaire et convivial

De par son histoire et son présent, Le Havre est une ville populaire par essence. Le HAC, passionnément havrais, a cette vocation à rassembler le plus grand nombre pour faire de ses rendez-vous des moments de fêtes, d’échanges et d’émotions.

Citoyen et au service de tous

Le HAC agit au quotidien pour fédérer autour des valeurs sportives comme citoyennes en mettant en lumière les initiatives solidaires au service de toutes et tous.

 

HISTOIRE DU HAVRE ATHLETIC CLUB

L’origine du football reste obscure : Chine, Grèce, Empire Romain, on trouve des traces de « jeu de ballon » un peu partout dans le monde. Une certitude cependant : ce jeu tel qu’on le connaît a été codifié par les Anglais une première fois en 1848 à Cambridge, une seconde fois en 1863, date de la fondation de la Football Association par onze clubs, marquant ainsi la différenciation avec ce qu’on appellera un temps le football-rugby. De par sa proximité avec la Perfide Albion et ses activités portuaires et commerciales, Le Havre était bien entendu le lieu d’accueil idéal pour cet étrange sport importé par des Anglais - anciens élèves d’Oxford et de Cambridge – exercé sur un terrain vague situé sur l’actuelle avenue Foch, près du bord de mer, avec un appentis loué par un boulanger en guise de vestiaire, et comme tenues des blouses de coton blanc ornées d’une soutache bleue aux manches.

Cette quinzaine de passionnés (Révérend George Washington, Révérend Orlebar, F.F. Langstaff, Gabain, Vidal, Kaiser…) pratiquent en fait la « combination », un mélange de notre football et du rugby, au grand dam de certains. Comme en Angleterre, certains veulent jouer avec les mains, d’autres avec les pieds. Ce profond désaccord entre partisans de football-association et de football-rugby sera parfois même à l’origine de bagarres. 

C’est en 1872 que la première rencontre d’un sport mélangeant le football-association et le football-rugby oppose les Anglais du Havre à des Anglais en escale dans la cité portuaire, membres des équipages du « Sultan » et du « Northumberland ». Là encore, il y a une grande confusion, certains jouent au pied et d’autres à la main dans le plus grand désintérêt de la population havraise qui suit plutôt des sports tels que la boxe anglaise ou l’escrime. 

Toutefois, la persévérance du groupe du révérend George Washington est récompensée : de jeunes Havrais, de retour d’Angleterre et ayant été conquis par un sport qu’ils avaient eu l’occasion de pratiquer durant leur séjour, rejoignent la troupe, laquelle n’a, dès lors, de cesse de grandir, et ce malgré le peu de temps libre dont bénéficient ses membres. En effet, il était hors de question de jouer le dimanche, et, tous travaillant six jours par semaine, comme c’était l’usage à cette époque, la partie, hebdomadaire, durait seulement trente petites minutes sur le temps du déjeuner.

En septembre 1872, c’est le début d’une très longue histoire avec la création du Havre Football Club, nom du futur HAC, et déjà un premier déménagement vers le boulevard François 1er.  Présidé par F.F. Langstaff, patron d’une importante maison de transit, le Havre Football Club va inspirer la création de plusieurs clubs en France quelques années plus tard. Le Paris Football Club (1879), le Club Omnisport des Girondins de Bordeaux (1881), le Racing Club de France (1882), le Stade Français (1883) sont certes plus adeptes du football-rugby que du football-association mais le mouvement est enclenché…

Palmarès
  • Championnat de France : 1899, 1900
  • Challenge international du Nord : 1900
  • Championnat de France professionnel – Division 2 / Ligue 2 : 6 titres (1938, 1959, 1985, 1991, 2008, 2023)
  • Coupe Nationale : 1918, 1919
  • Coupe de France : Vainqueur 1959 / Finaliste 1920
  • Challenge des Champions : 1959
  • Coupe Gambardella : 1989

Meilleur buteur de l'histoire du HAC
  • Jean-Michel Lesage : 76 buts (81 toutes compétitions confondues)

Palmarés de Meilleur buteur de Ligue 2 sur une saison
  • Guillaume Hoarau : 28 buts (saison 2007/2008)
  • Tino Kadewere : 20 buts (saison 2019/2020 écourtée à 28 journées en raison du Covid-19)
  • Mickaël Le Bihan : 18 buts (saison 2014/2015)
  • Kandia Traoré et Jean-Michel Lesage (co meilleurs buteurs) : 18 buts (saison 2006/2007)
  • Jean-Michel Lesage : 16 buts (saison 2005/2006)

Meilleur passeur de l'histoire de la Ligue 2
  • Zinedine Ferhat : avec 20 passes décisives lors de la saison 2017/2018, il est devenu sous le maillot du HAC le meilleur passeur en une saison de l'histoire de la Ligue 2 (égalé en 2022 par le Toulousain Van den Boomen)

Joueurs ayant disputé le plus grand nombre de matches sous le maillot havrais
  • Alexandre Bonnet (470 matches toutes compétitions confondues, dont 434 de championnat)
  • André Bihel (363 matches de championnat)
  • Jean-Pascal Fontaine (383 matches, toutes compétitions confondues, dont 346 de championnat)
  • Jean-Michel Lesage (354 matches toutes compétitions confondues, dont 319 matches de championnat)
  • Jérémy Hénin (344 matches toutes compétitions confondues, dont 314 matches de championnat)
  • Jean-Pierre Delaunay (306 matches de championnat)

Records
  • Plus large victoire: le 1er août 1953 contre le FC Sète (10-0)
  • Plus large défaite: le 23 août 1959 contre le RC Paris (9-0)
  • Plus longue série d'invincibilité en Ligue2 avec 32 matches sans défaite sur une saison (2022-2023) : 19 victoires, 13 nuls
  • Plus jeune joueur: Matthias Lepiller (FRA) 16 ans et 5 mois (le 3 décembre 2004 contre Nancy)
  • Plus vieux joueur: Jerôme Leroy (FRA) 40 ans et 2 mois (le 9 janvier 2015 contre Châteauroux)
  • Plus jeune buteur: Anthony Le Tallec (FRA) 17 ans et 17 jours (le 20 octobre 2001 contre Amiens)
  • Plus vieux buteur: Jérôme Leroy (FRA) 40 ans et 1 mois (le 19 décembre 2014 contre Tours)

La première décennie d’existence va être compliquée par des problèmes d’aires de jeu. Une bâtisse est érigée au beau milieu du terrain du boulevard François 1er et le Havre Football Club doit alors trouver un nouveau point de chute. Après un essai au lieu dit « La Mare aux Huguenots », sis à l’angle du boulevard François 1er et du boulevard de Strasbourg, c’est près du canal d’Harfleur que le club s’exile. Cet éloignement du Havre empêche les joueurs de se réunir facilement et certains membres renoncent.

Finalement, une solution est trouvée en 1882 : le club s’installe à Sanvic, sur un terrain situé devant l’église allant de la rue du Cimetière (rebaptisée ultérieurement rue Louis-Leprévost) à la rue Général-Hoche. Loué 600 F par an, il deviendra la « maison » du futur grand HAC et sera rebaptisé stade Langstaff plus tard, en 1925.

Car le 20 Octobre 1884, le Havre Football Club devient Le Havre Athletic Club (HAC), tout simplement parce qu’il se transforme en club omnisport. On n’y pratique plus seulement de la « combination » mais également le hockey, le tennis et le cricket : une riche idée du Révérend Orlebar qui devient président. Le football est à nouveau attractif et, très rapidement, deux équipes peuvent être constituées à chaque rendez-vous.

Cette même année, deux clubs, le «Gordon FC », créé par des Ecossais, et le « White Rovers », lancé par des Anglais, consacrés exclusivement au football-association, apparaissent en région parisienne. C’est ce que l’on considère comme le point de rupture définitif  entre le football-rugby et le football-association.

En 1894, un statut légal est conféré au HAC par un arrêté signé du Préfet de la Seine-Intérieure et sur avis du maire de Sanvic, Jules Balière. Malgré cela et de nombreuses victoires dans des matches amicaux, le Baron Pierre de Coubertin, secrétaire de l’U.S.F.S.A., n’autorise pas le club à intégrer le tout nouvellement créé championnat de France qui réunit six clubs de la région parisienne et reste fermé aux équipes de province. Ce n’est qu’en juin de la même année que l’U.S.F.S.A. reconnaît le HAC.

Le public se déplace de plus en plus nombreux à Sanvic pour assister aux matches de football-association. Devant mille personnes, le 14 février 1896, le HAC atomise 4 à 0 en match amical le champion de France en titre, le Standard A.C. Face à cet intérêt croissant, la presse observe de plus près les pérégrinations du club havrais. Ainsi, paraît le 23 février 1897 le premier compte-rendu digne de ce nom d’un match du HAC dans le « Petit-Havre ».

Le HAC accepte fort logiquement très mal d’être écarté des joutes du championnat de France. Il propose même trois fois de venir à ses frais dans la capitale, mais n’essuie que des refus, comme celui qu’exposent les dirigeants du Club Français, autre équipe parisienne, contactés par les Ciel et Marine dès 1896 pour organiser une confrontation entre les deux clubs. Les Havrais sont juste tolérés en 1897 en Coupe Manier, une compétition créée par le président du Paris Star, mais n’ont pas le droit de jouer avec plus de trois étrangers. Ils doivent donc se passer de la plupart de leurs titulaires anglais et laissent le trophée au Club Français (défaite 5 à 3 en finale).

L’U.S.F.S.A. revient peu à peu sur ses positions et déclare lucidement qu’il ne peut y avoir de titre national sans ouverture à la province. Seuls l’Iris Club Lillois et le HAC se déclarent et doivent s’affronter dans une sorte de demi-finale dont le vainqueur rencontrera le Club Français. Mais cette « demi-finale » n’aura jamais lieu. Devant se dérouler au tout nouveau Parc des Princes, elle ne peut se jouer… faute de ballon ! Et quand l’indispensable accessoire est enfin trouvé, le terrain n’est plus libre ! Le match est reporté à Amiens quelques jours plus tard mais les Lillois déclarent forfait pour cause d’épidémie de grippe. Le HAC est alors qualifié… Et le Club Français refuse de l’affronter, arguant que cet adversaire n’est pas représentatif. Devant cette attitude peu sportive, le HAC, qui s’était déplacé à Paris, est sacré champion de France 1899 par l’U.S.F.S.A…. sans avoir joué ! 

Le 23 avril 1900, le HAC remporte le Challenge International du Nord (créé par le S.C. Tourcoing) en battant le Club Français en finale après prolongations 3 à 2. Et, quelques jours plus tard, le 7 mai, les Havrais sont à nouveau champions de France en dominant 1 à 0 leurs adversaires favoris, le Club Français !

En 1901, le HAC ne décrochera pas son troisième titre d’affilée mais sera tout de même finaliste face au Standard. L’année 1902 est marquée par de gros problèmes internes. Certains « footballeurs » sont également « rugbymen » selon leur envie et leur humeur et les deux équipes doivent se partager le même terrain. Ainsi, mécontents, d’éminents footballeurs quittent le HAC, comme le capitaine champion de France Frank Mason, et fondent le club du Havre Sports qui s’installe à Bléville, ce qui donnera lieu plus tard à d’épiques derbies. 

La baisse des résultats au niveau national, consécutive à cette défection et au fait que certains joueurs poursuivent leurs activités à la fois footballistiques et rugbystiques sans se spécialiser, va entraîner lors de l’assemblée générale du 12 mai 1905 l’adoption du principe de l’autonomie morale et financière de chaque section du HAC sous le contrôle du comité directeur. Ainsi naissent le HAC Rugby, le HAC Football, le HAC Tennis, le HAC Hockey et le HAC Athlétisme. M. Albert Schadegg devient le premier président de la section football-association autonome.

Le football s’impose peu à peu au monde. La FIFA, Fédération Internationale de Football Association, créée l’année précédente, en 1904, et qui partage les locaux de l’U.S.F.S.A., fait ses premiers pas, se structure, voit de plus en plus de pays la rejoindre. Le football ne balbutie plus, il s’impose. 

Le HAC poursuit son petit bonhomme de chemin, malgré la Première Guerre mondiale qui s’installe et fauche 50 Hacmen. C’est durant ces atrocités qu’est bâti le nouvel antre du club : le stade de la Cavée-Verte ! Terrain racheté à la famille Dollfus, il est aménagé par des prisonniers de guerre et inauguré le 23 décembre 1917 par un match opposant le HAC à l’équipe nationale belge, prélude d’un tournoi de Noël incluant également l’équipe de la garnison belge et celle du Harfleur FC. Toujours debout, en 1920, le HAC dispute même la finale de la toute jeune Coupe de France, devant, en l’absence de son capitaine, Albert Rénier, s’incliner 2-1 devant le CA Paris.

Le football évolue. Mondialement, évidemment, avec sa présence aux Jeux Olympiques, puis la création, par le Français Jules Rimet, de la Coupe du monde, dont la première édition a lieu en 1930. En France, bien tard par rapport à d’autres pays voisins (1932), le professionnalisme s’impose. Au HAC, on s’interroge : faut-il suivre le mouvement ? La décision est prise l’année suivante lors de l’Assemblée générale : en 1933, le club adopte ce nouveau statut. A la fin des années trente, en 1938, le HAC décroche son premier titre de champion de Deuxième Division.

Malheureusement, la Seconde Guerre mondiale vient brutalement achever les ambitions ciel et marine après une première saison parmi l’élite. Touché de plein fouet physiquement et moralement, comme toute la ville du Havre, le HAC renaît peu à peu de ses cendres. Apparentée au phénix, la salamandre est l’emblème adéquat du club et de la cité. En 1950, c’est le retour en Première Division, sous l’impulsion de Ruminski, Saunier, des frères Bihel... C’est d’ailleurs lors de cette saison qu’est établi le record de spectateurs à la Cavée-Verte, le 23 avril, face à Nîmes : 24961 spectateurs ! Et, un an plus tard, les Ciel et Marine concluent la saison à une superbe troisième place, ce qui reste à ce jour la meilleure performance du club parmi l’élite.

Le HAC redescend ensuite, manque de peu de couler, est sauvé en 1956 par l’appel au peuple de l’animateur Pierre Bellemare dans son émission « Vous êtes formidables » sur Europe 1. Trois ans plus tard, le doyen du football français est plus vigoureux que jamais, écrivant alors l’une des plus belles pages de son histoire. En effet, à l’issue de la saison 1958-59, le HAC est à nouveau Champion de France de Deuxième Division. Mais ce n’est pas tout ! Bien qu’affrontant une équipe évoluant en Première Division, Sochaux, il remporte une superbe Coupe de France au terme de deux matches épiques ! Le premier, le 3 mai 1959 à Colombes, sous les yeux du Général de Gaulle, se termine sur le score de 2 à 2. Cette finale est donc rejouée quinze jours plus tard et, cette fois, André Strappe et les siens ne font qu’une bouchée des Sochaliens : 3-0 !

Mais, à moyen terme, l’histoire se répète : le HAC redescend en 1962, puis, miné par des soucis financiers, jette l’éponge du professionnalisme en 1964. Soutenu par une poignée de bonnes volontés, le club évolue alors en Division d’Honneur, bien loin des fastes d’antan. La refonte des championnats offre la possibilité au HAC d’évoluer en Deuxième Division (70-71), puis en Troisième division à partir de 1971. Il y a mieux pour fêter un centenaire ! Mais, sous l’impulsion, à partir de 1974, du Président Marilly et son équipe de dirigeants, le club remonte en 1979, année du passage de témoin à Jean-Pierre Hureau.

Celui-ci a un but : redorer le blason ! Appuyé par Alain Belsoeur, il y parviendra parfaitement. En 1981, le HAC retrouve le statut professionnel. Et la Première Division le 11 mai 1985 au terme d’un match fantastique face à Mulhouse, deuxième au classement, une sorte de finale du championnat dans un stade Jules-Deschaseaux en liesse, plein à ras bord, qui chavira de bonheur au but du Havrais de naissance Pascal Pain.

Jusqu’en 2000, hormis trois saisons d’interruption (1988-91), le HAC est un club de Première Division. Parallèlement, il se dote d’un centre de formation performant, inauguré en 1984. Entre 2000 et 2023, le club ne connaît que deux saisons parmi l’élite (2002-03 et 2008-09). Il possède pourtant des structures solides, l’un des plus beaux stades de France, le Stade Océane (25000 places, qui a succédé en 2012 au stade Jules-Deschaseaux), et sa formation est reconnue au niveau international, avec de nombreux joueurs issus de la Cavée-Verte évoluant au niveau européen.

En juin 2022, Vincent Volpe, actionnaire majoritaire depuis 2015, fait venir Jean-Michel Roussier, à qui il cède la présidence du club. Celui-ci arrive avec Mathieu Bodmer, nouveau directeur sportif, entouré de Mohamed El Kharraze et Julien Momont. Un an plus tard, le succès est déjà là : le 2 juin 2023 après une victoire face à Dijon (1-0) dans un Stade Océane empli de bonheur, le HAC remonte dans l’élite française, glanant au passage son sixième titre de champion de Deuxième Division, un record. Depuis, les Hacmen ont enchaîné deux maintiens en Ligue 1 empreints des valeurs incarnées par le club depuis sa création : du combat et de la solidarité.

En juin 2025, Vincent Volpe cède les parts de sa société propriétaire du HAC : l’actionnaire majoritaire du club est désormais Blue Crow Sports Group, représenté par son PDG, Jeff Luhnow.

Pionnier Parce qu’être le premier incite à explorer, à aller toujours plus loin, le HAC, doyen du football français, innove depuis 1872 pour faire du club, un acteur ancré dans la modernité. Populaire De par son histoire et son présent, Le Havre est une ville populaire par essence. Le HAC, passionnément havrais, a cette vocation à rassembler le plus grand nombre pour faire de ses rendez-vous des moments de fêtes, d’échanges et d’émotions. Citoyen Le HAC agit au quotidien pour fédérer autour des valeurs sportives comme citoyennes en mettant en lumière les initiatives solidaires au service de toutes et tous.
— Nos Valeurs
Ne pas seulement construire une équipe, mais bâtir un club.
— Jean-Pierre Hureau
Nos Valeurs
Nos Valeurs
Pionnier Parce qu’être le premier incite à explorer, à aller toujours plus loin, le HAC, doyen du football français, innove depuis 1872 pour faire du club, un acteur ancré dans la modernité. Populaire De par son histoire et son présent, Le Havre est une ville populaire par essence. Le HAC, passionnément havrais, a cette vocation à rassembler le plus grand nombre pour faire de ses rendez-vous des moments de fêtes, d’échanges et d’émotions. Citoyen Le HAC agit au quotidien pour fédérer autour des valeurs sportives comme citoyennes en mettant en lumière les initiatives solidaires au service de toutes et tous.
home icon Installez notre application pour un accès rapide !